Et quand parut l'Aurore, la jeune fille aux doigts rosés,
Je marchais vers le rivage de la mer large, en suppliant les dieux.
Et quand parut l'Aurore, la jeune fille aux doigts rosés,
Nous traînâmes nos nefs à la mer divine. Puis,
Dressant les mâts et déployant les voiles des nefs égales,
Mes compagnons s'assirent sur les bancs de rameurs, et tous,
Assis en ordre, frappèrent de leurs avirons la mer pleine d'écume.